C’est la photo de paysage qui m’a le plus appris. En passant de l’argentique au numérique, les problèmes de définition, de piqué, de profondeur de champ n’étaient pas évident à résoudre avec la résolution et la sensibilité d’alors. Aujourd’hui le numérique a fait d’énormes progrès. Je voyage toujours autant et je prends de plus en plus de plaisir à découvrir et photographier des paysages, qu’ils soient naturels ou urbains. Qu’ils soient panoramiques ou proxi-photographiques. Combien de fois, alors que j’étais en voiture, me suis-je arrêté sur le bord de la route pour prendre un paysage majestueux, la photo incontournable ? Combien de sentiers ais-je arpentés ? Le sentiment de liberté ressenti face aux vastes étendues qui se dressaient devant moi, liberté d’espace, liberté de forme. J’ai retranscrit (ou du moins j’ai essayé) tous ces sentiments avec la lumière en composant mes images.